A propos des violences politiques :
"Avez-vous vu quelqu'un se faire battre depuis que vous êtes ici ? Il y a eu moins de violence ici qu'au Nigéria ! Et nous savons tous pourquoi la violence au Zimbabwe est exagérée -- c'est à cause de la richesse du pays. Nous avons certaines ressources ici, comme le nickel, l'or, le platinum. Je pense que les Zimbabwéens comprennent maintenant qu'ils souffrent à cause des sanctions imposées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Europe."Mais tout va bien. Son oncle a distribué des ordinateurs dans les écoles rurales :
"Dans quelques années, le Zimbabwe rural saura se servir des ordinateurs. Nous sommes une nation en mouvement, et ces enfants sauront ce que signifie l' empowerment [avoir le pouvoir sur sa vie]."Cette semaine-là, l'inflation officielle au Zimbabwe dépassait les 11 millions pour cent. 80% des Zimbabwéens étaient sans emploi. La malnutrition chronique régnait ; la famine se répandait dans les campagnes. Deux millions de Zimbabwéens [sur 13 millions] dépendaient d'agences internationales pour leur nourriture. 20% de la population porte le virus du SIDA. L'espérance de vie est de 44 ans.
"Les gens vaquent à leurs affaires. Personne n'est en train de mourir de faim : ils conduisent de belles voitures ! En tant que chrétien, cependant, je pense que c'est une épreuve de Dieu, et l'attention dont fait l'objet le Zimbabwe est peut-être pour souligner que nous sommes le nouveau peuple d'Israël, et que nous avons notre propre Moïse."Sur l'expropriation des fermiers blancs dans les années 2000, Leo Mugabe n'a aucun regret :
"Nous avons pris la terre. Donc, quelle est la prochaine étape ? La prochaine étape c'est les mines, les minéraux. Nous savons que nous sommes très riches, sans les Britanniques ou les Américains. Oui, ils ont investi, mais si nous avons à le faire nous prendrons les mines aussi."N'a-t-il pas peur que le Zimbabwe soit ostracisé par la communauté internationale ?
"Nous avons aussi invité d'autres pays riches et puissants -- les Russes et les Chinois et les Indiens aussi. Les Américains et les Brits ne veulent pas s'asseoir à la table des négociations, mais ces gens-là veulent traiter avec nous, eux."La découverte de diamants dans l'est du pays confirme Leo Zimbabwe dans son idée qu'il y a
"... quelque chose d'unique dans ce moment, dans ce pays."
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